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Le blog culturel de la 1103

18 juin 2013

Pour vous dire au revoir...

Alors voilà, on va se quitter. En vous en allant du cycle, vous allez prendre un chemin qui sera à certains moments bordé de roses mais aussi à d'autres moments de ronces. Quelle que soit la difficulté du chemin que vous allez parcourir, ce que nous, les professeurs, nous avons essayé de vous apprendre pendant ces trois années passées au cycle, c'est la capacité à choisir le chemin qui vous mènera à la vie dont vous rêvez. Pour vous dire au revoir, j'ai choisi une chanson écrite en 1970 (vous n'étiez pas nés et moi non plus d'ailleurs) par Cat Stevens. J'ai trouvé une reprise récente moins vieillotte que la version originale (Cat Stevens l'interprète en duo avec un chanteur à qui Jérémy pourrait ressembler dans 15 ans, vous verrez). Cette chanson s'intitule Father and son. Il s'agit d'un dialogue entre un père et son fils. Le père essaye de raisonner le fils qui veut partir. Le discours du père est plein de sagesse. Il souhaite que son fils n'ait pas à souffrir de ce que l'existence lui réserve. Cependant, il ne comprend pas que son fils doit faire ses expériences mêmes si certaines d'entre elles seront décevantes voir douloureuses. Si j'ai choisi cette chanson c'est parce qu'à travers ce fils, il y a tous les adolescents qui ont besoin, le moment venu, qu'on leur lâche la main et qu'on les laissent construire leur propre histoire. Je souhaite donc bonne route à chacun d'entre vous...

Father

 

It's not time to make a change,

Just relax, take it easy.

Youre still young, thats your fault,

Theres so much you have to know.

Find a girl, settle down,

If you want you can marry.

Look at me, I am old, but Im happy.

 

I was once like you are now, and I know that its not easy,

To be calm when youve found something going on.

But take your time, think a lot,

Well, think of everything youve got.

For you will still be here tomorrow, but your dreams may not.

 

 

 

 

Son

How can I try to explain, when I do he turns away again.

Its always been the same, same old story.

From the moment I could talk I was ordered to listen.

Now there's a way and I know that I have to go away.

I know I have to go.

 

 

 

 

Father

 

It's not time to make a change,

Just sit down, take it slowly.

Youre still young, thats your fault,

Theres so much you have to go through.

Find a girl, settle down,

If you want you can marry.

Look at me, I am old, but Im happy.

(son-- away away away, I know I have to

Make this decision alone)

 

Son

 

All the times that I cried, keeping all the things I knew inside,

Its hard, but its harder to ignore it.

If they were right, Id agree, but its them you know not me.

Now theres a way and I know that I have to go away.

I know I have to go.

(father-- stay stay stay, why must you go and

Make this decision alone? )

 

Le père

 

Ce n'est pas l'heure de changer,

relaxe, détends-toi

Tu es encore jeune, c'est ton défaut,

Tu as encore tant de choses à savoir

Trouve-toi une fille, installez-vous,

SI tu veux, tu peux te marier

Regarde-moi, je suis vieux, mais je suis heureux.

 

J'ai été comme toi autrefois, et je sais que

ce n'est pas facile,

d'être calme alors que les choses bougent

autour de soi

Mais prends ton temps, réfléchis bien,

Pense à tout ce que tu as

Tout cela sera toujours là demain,

mais peut-être pas tes rêves

 

Le fils

Comment puis-je lui expliquer, quand j'essaye,

il me tourne encore une fois le dos.

Cela a toujours été comme ça,

la même vieille histoire.

Dès que j'ai commencé à parler,

on m'a ordonné d'écouter.

Maintenant, il n'y a qu'une solution :

je sais que je dois partir

je sais que je dois m'en aller.

 

Le père

 

Il n'est pas l'heure de changer,

Assied-toi, reprenons lentement.

Tu es encore jeune, c'est ton défaut,

Tu as encore tant de choses à surmonter

Trouve-toi une fille, installez-vous,

SI tu veux tu peux te marier

Regarde-moi, je suis vieux, mais je suis heureux

(le fils -- partir, partir, partir, je sais que je dois

prendre cette décision seul)

 

Le fils

 

Tous ces moments où j'ai pleuré, gardant pour moi toutes ce que je savais.

C'est dur, mais c'est encore plus dur de les ignorer

Si les autres avaient raison, je cèderais, mais tu les connais  mieux que tu ne me connais. 

Maintenant, il n'y a qu'une solution : je sais que je dois partir

je sais que je dois m'en aller.

(le père -- reste, reste, reste, pourquoi dois-tu partir et prendre cette décision seul?)

 

Aller, je vous mets quand même la version orginale. Vieille mais bien meilleure!

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28 mars 2013

Jeudi 21 mars : L'éveil du Printemps, spectacle mis en scène par Omar Porras

eveil

L'Éveil du printemps met en scène des adolescents confrontés à un corps qui se métamorphose et à l’éveil de désirs sur lesquels il est difficile de mettre un nom. C’est face à une avalanche de questions sur le monde et sur leur place dans ce monde ainsi qu’à des angoisses de plus en plus intenses, qu’ils vont tenter de se frayer un chemin vers le monde des adultes, adultes pourtant en apparence si lointains et incapables de trouver des réponses qui apaisent. Entre jeunes, ils se confient, confrontent ce qu’ils savent, ce qui les questionne, commencent à éprouver la notion de limite et d’autorité.

28 mars 2013

Vendredi 1er mars : Douze jurés en colère, spectacle mis en scène par Michel Rossy

12 jurés en colère

Aux États-Unis, un jury de douze hommes doit statuer, à l'unanimité, sur le sort d'un jeune homme accusé de parricide. S'il est jugé coupable, c'est la chaise électrique qui l'attend. Onze jurés le pensent coupable. Seul le huitième, un architecte, n'est pas certain de la culpabilité de l'accusé et a de sérieux doutes. Il expose fermement ses doutes. Le témoin oculaire dit avoir vu la scène depuis son lit de la fenêtre alors qu'elle n'avait pas ses lunettes. Le témoin auditif dit avoir entendu le corps tomber et le garçon crier "Je vais te tuer", alors que le bruit du métro ne le permettait pas. Et les failles de l'enquête, comme le couteau qui a été utilisé, qui selon les enquêteurs était une pièce unique alors que le couteau à cran d'arrêt est trouvable pour six dollars dans une boutique de prêt sur gages. Toutes ces failles et ces contradictions permettent au juré numéro huit, grâce à son éloquence, de retourner les autres jurés un par un, situation qui sert de révélateur des motivations et des préjugés de certains.

 

 

 

 

 

 Henry Fonda incarne le personnage charismatique de l'architecte dans le film de Sydney Lumet en 1957. 

 

2 mars 2013

LES EMISSIONS LIRE DELIRE

Emissions

16 février 2013

A voir en ce moment au cinéma : LES MISERABLES

les misaerables

Le destin de Jean Valjean, forçat échappé du bagne, est bouleversé par sa rencontre avec Fantine. Mourante et sans le sou, celle-ci lui demande de prendre soin de Cosette, sa fille confiée aux Thénardier. Ce couple d’aubergistes, malhonnête et sans scrupules, exploitent la fillette jusqu’à ce que Jean Valjean tienne sa promesse et l’adopte. Cosette devient alors sa raison de vivre. Mais son passé le rattrape et l’inspecteur Javert le traque…

Une comédie musicale inspirée du célèbre roman de Victor Hugo existe depuis très longtemps aux Etats-unis. Une adaptation cinéma vient de sortir. Attention : il faut aimer les chansons car le film est presque exculsivement musical et n'est pas très fidèle au roman.

Si l'histoire vous intéresse et que l'épaisseur des 4 tomes qui constituent ce roman fleuve vous décourage d'avance, je vous recommande d'emprunter à la médiathèque la très fildèle adaptation faite pour la télé avec Gérard Depardieu (Jean Valjean), Christian Clavier (Thénardier) et John Marlkovich (qui jouait Lennie dans Des souris et des hommes et qui prend ici le rôle de l'inspecteur Javert). Vous pouvez aussi regarder l'intégralité des épisodes sur Daylimotion après avoir vu la première partie ci-après :

 


 

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31 janvier 2013

Spectacle le mardi 5 février : Le combat ordinaire adapté de la BD de Manu Larcenet

À travers l’histoire d’un jeune photographe de presse s’interrogeant sur ce qu’il doit faire de sa vie, Larcenet brosse une comédie parfois drôle, parfois triste sur le passage à l’âge adulte, sur l’amour et les choix qu’il implique, sur notre comportement vis à vis des autres et du passé.

combat ordinaire 1le combat ordinaire 2manu larcenet

 

le combat ordinaire 3le combat ordinaire 4

 

 

 

 

16 janvier 2013

LE THÉÂTRE C’EST (DANS TA) CLASSE (enfin...en 1.43) le lundi 21 janvier en H4

classe

Le Théâtre Am Stram Gram a proposé à Marion Aubert une commande de texte : écrire un monologue de 30 minutes, à représenter dans les salles de classes du cycle d’orientation et du collège.

Le théâtre naît là où il n’est pas chez lui. Ils sont vingt, trente, quarante ou cinquante garçons et filles, âgés de 12 à 18 ans, au sein même du dispositif, avec le comédien ou la comédienne. Puis, on en parle.

La nouvelle. Résumé de la pièce par son auteure, Marion Aubert :

Mathilde, 12 ans et demi, déboule un jour dans une classe. Elle vient d’un autre pays. Un pays très lointain, mais juste de l’autre côté de la frontière. Elle voudrait bien être acceptée dans la classe... 

 Alors, ça vous a plu? A vous de réagir!

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7 janvier 2013

A voir en ce moment au cinéma : L'homme qui rit adapté du roman de Victor Hugo

homme

Si vous n'avez jamais lu un roman de Victor Hugo et que le courage vous manque pour ouvrir un de ses ouvrages, allez voir l'adaptation de L'homme qui rit au cinéma.

À la fin du XVIIe siècle, un jeune lord est enlevé sur ordre du roi et atrocement défiguré, la bouche fendue jusqu'aux oreilles. Abandonné une nuit d'hiver, il parvient à rejoindre la cahute d'un philosophe ambulant, et devient saltimbanque. Quinze ans plus tard, rétabli dans ses droits, il est pair d'Angleterre. Mais sa mutilation ne s'effacera pas, et celui qui se serait voulu prophète à la Chambre des lords restera condamné à n'être qu'un bouffon. A travers cette histoire, Victor Hugo nous donne à réfléchir sur la misère et sur le peuple, sur l'amour et sur le désir, sur le bien autant que sur le Mal.

 

 

 

 

 

 



8 décembre 2012

Noël, c'est dans deux semaines! Un chant de Noël de Charles Dickens, un classique à découvrir...

Sans titre

Ebenezer Scrooge, un notaire, est bouleversé lorsque son associé, Marley, meurt. Il perd le goût de la vie, et surtout ne voit pas l’intérêt de fêter Noël. Dans son enfance on ne fêtait pas Noël, par manque d’argent. Mais sept ans plus tard, la veille de Noël, le fantôme de Marley rend visite à Scrooge qui est terrifié. Le fantôme lui explique que trois esprits vont lui rendre visite puis il part. A une heure du matin, le premier esprit arrive : l’esprit du passé. Il lui montre son passé et ce que les gens pensaient de lui. Scrooge se rend compte que les gens l’aimaient bien, avant. Puis l’esprit ramène Scrooge avant que le second esprit ne l’emmène voir le présent chez sa famille et ses amis. Encore une fois, Scrooge apprend une leçon, le gens ne l’oublient pas malgré sa solitude. Scrooge rentre chez lui et est directement emporté par le dernier des trois esprits qui l’emmène voir son futur. Ils arrivent dans un cimetière, et Scrooge repère sa propre tombe. Horrifié, il demande à l’esprit ce qu’il doit faire, et l’esprit lui dit qu’il doit profiter de la vie jusqu’au dernier moment. Scrooge est ramené chez lui, bouleversé par cette nuit incroyable. Au matin, Scrooge se sent bizarre, tout petit par rapport au monde. Cette nuit là était étrange…

 

Ecrit au départ pour une dette, le livre de Charles Dickens est publié en 1843, remportant une incroyable popularité auprès de tous les lecteurs mondiaux, principalement auprès des britanniques. 

Cette oeuvre littéraire nous décrit tout d’abord le meilleur souvenir d’enfance de son auteur, c’est-à-dire Londres, où celui-ci la décrit aussi bien dans sa beauté immense que dans sa froideur impressionnante. Un endroit où chaque fête est célébrée avec bonheur et joie, Noël de préférence, et où une ambiance festive est mise en place. Mais, la caricature sociale n’échappe pas dans l’écriture de Dickens. Et, dans cette histoire, elle est exprimée par le personnage principal, Ebenezer Scrooge, monstre humain et froid, caractérisé par une cupidité des plus déconcertantes. Ce vieux ripoux n’a aucune pitié pour la pauvreté, le triste mode de vie de son seul employé Bob Cratchit ou simplement pour la mort de son ancien associé Jacob Marley, dont le texte insiste beaucoup sur ce fait dès le début. Scrooge reflète tout simplement le mauvais portrait des bourgeois sans coeur.

 Ebenezer Scrooge revisite avec ces spectres ses souvenirs les plus sombres de son existence. Il réalise que la cupitié a réussi à elle seule à gâcher sa raison d’être et à le rendre solitaire, séparé de sa bien-aimée, le coeur éteint, le risque étant qu’il sera oublié de tous à sa mort, s’il continue à être égoïste. Avec cette trame bouleversante, le récit se révèle être plus qu’une histoire sur la fête du Père Noël, mais une vraie aura à la vie, son message étant qu’il n’est jamais trop tard pour se faire pardonner et qu’il faut en profiter pour passer les moments les plus merveilleux avec les personnes qui nous tiennent les plus à coeur.

8 décembre 2012

Cochons d'inde

Sans titre

Quand Monsieur Kraft vient effectuer un retrait à sa banque, il ne se doute pas une seconde que l'établissement a été racheté par un groupe indien et qu'un véritable cauchemar l'attend. Non seulement il ne peut pas retirer les espèces dont il a besoin, mais il ne peut plus ressortir de la banque : le sas est commandé depuis New Delhi et refuse obstinément de le libérer.

 

 

 

 

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